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Ses influences musicales
Il se passionne rapidement pour les chanteurs américains de cette époque dont il apprend phonétiquement les tubes par cœur : Frank Sinatra, Dean Martin, et surtout Elvis Presley son idole. Comédien né, il amuse la galerie par ses imitations de Jerry Lewis, son acteur favori. Il fait le pitre en classe au grand désespoir de son professeur, et déclare à qui veut l’entendre qu’il sera acteur et chanteur : « Je serai artiste ou clochard ! »

Entre 14 et 16 ans, il suit des cours d’art dramatique au théâtre d’Haïfa (Le Beit Rothschild), pendant que son frère, accordéoniste, monte un petit orchestre amateur avec des copains qu’il surnomme Les Sky Master. Moshé ne se fait pas prier pour intégrer le groupe. Ils se produisent au Rondo (night-club de l’hôtel Dan Carmel à Haïfa) et partout en Israël, écumant les bals de leurs tango, rumba, valse ou paso-doble. Le groupe se rebaptise Les Chocolates. Il excelle désormais devant un public international à l’hôtel Hilton de Tel-Aviv, depuis qu’ils ont signé un contrat pour deux années de représentations.

Le succès est fulgurant, surtout devant la gente féminine qui ne reste pas insensible à la voix du crooner. Moshé, que l’on surnomme déjà Mike ou Mikaël, est ensuite repéré en décembre 1967 par le chorégraphe du grand music-hall d’Israël Jonathan Karmon. Frappé par l’impact qu’il possède auprès du public et surtout des jeunes filles, il lui propose de rejoindre sa troupe de soixante artistes. En effet, Karmon cherche un chanteur remplaçant pour partir en tournée d’un an à travers les USA et l’Afrique du Sud. Mike chante des airs folkloriques en duo avec la chanteuse Michal Tal sous le nom de Yon et Yonit. Mais voyant le succès de son jeune protégé, Karmon lui offre la possibilité de chanter en solo. Mike trouve un pseudonyme plus américain et devient Mikaël Sela​

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